Simple réflexion sur la vie et la mort

Texte que je dédie à mon ami Pierre François !

C’est en 1954, pendant mon service militaire en Tunisie que je me suis posé pour la première fois des questions sur le monde dans lequel nous vivons, sur l’infini de l’univers.

En effet, les nuits passées dehors au cours de bivouacs étaient propices aux rêveries. Allongé sur le dos, j’observais le ciel constellé d’étoiles, la voie lactée, la lune qui nous éclairait comme en plein jour et fasciné par le spectacle je me demandais par quel miracle nous avions pris forme sur notre planète Terre. J’essayais de trouver un sens à notre vie.

Nous naissons, nous vivons, nous mourrons. Un grand érudit a dit que la mort fait partie de la vie. Il a raison, car dès notre naissance, nous sommes des morts en sursis.

Chaque fois que quelqu’un de proche décédait, en le voyant là, inerte, les yeux fermés, je réalisais que nous étions vraiment peu de chose. Notre présence sur terre est très variable, elle ne représente qu’un temps infime comparé au temps universel, nous ne faisons que passer, et la disparition récente de mon ami Pierrot m’incite à y réfléchir une fois de plus et à exprimer ce que je ressens. Dans les offices religieux on nous récite, tu es poussière et tu retourneras poussière, ce qui me semble approprié dans le cas d’une incinération, mais contrairement au Phénix nous ne renaissons pas de nos cendres.

Pendant notre sommeil, nous sommes inconscients, c’est un peu comme si nous étions morts. C’est au réveil que nous nous rendons compte que nous avons dormi et que nous sommes toujours vivants.

Une fois mort, il n’y a plus de réveil, nous ne savons pas que nous sommes morts, seuls ceux qui restent le savent, et là, nous dormons vraiment, mais pour l’éternité. La mort est muette, aucune conversation n’est possible, il ne reste que le silence.

Dans la mort, ce n’est pas de disparaître qui m’ennuie, mais de ne plus voir ceux que l’on aime.

Il faut cependant se faire une raison et malgré la tristesse qui nous accable lorsque nous perdons un ami, un proche, il faut continuer à vivre et à rire, car comme l’a écrit Rabelais, le rire est le propre de l’homme. Cela n’empêche pas de penser aux disparus. Penser me ramène à Descartes, grand penseur, qui a écrit « Je pense donc je suis ». Je suis donc encore heureux de vivre.

Vive la vie car elle restera toujours plus forte que la mort, tant que notre planète continuera de tourner dans l’immensité de notre galaxie.

Je ne suis pas quelqu’un de pessimiste, j’aime la vie.

Amitiés à tous.

Camille Consalvo

 

Hommage à notre ami Pierre François

Hommage rendu par Camille Consalvo à Pierre François lors de  ses obsèques, le 17 avril 2018, au funérarium de Montfermeil  (Seine-Saint-Denis).

Je ne suis pas Bossuet et je n’ai pas l’habitude de prononcer des oraisons funèbres. Je dirai simplement que la disparition de notre ami Pierre François bouleverse tous ceux qui l’ont connu et fréquenté depuis de nombreuses années.

Tout le monde l’appelait Pierrot car il incarnait la gentillesse. Jamais une parole désagréable envers qui que ce soit. Les quatre années d’internat passées ensemble  de 1946 à 1950 à l’école professionnelle d’Alembert ont tissé des liens d’une camaraderie et d’une amitié indéfectibles qui perdure depuis plus de 70 ans.

Pierrot et Josiane se sont mariés le 28 janvier 1956 ce qui leur fait 62 ans de vie commune sans  un  nuage. Tous deux aimaient bien  recevoir leurs amis et ces jours là, la cuisine était le domaine exclusif de Pierrot car il  adorait nous  mijoter de bons petits plats.

Sans jouer d’aucun instrument, il appréciait cependant la musique, surtout les grands airs d’opéra. Dans sa maison de Sevran qu’il avait agencé avec goût ce qui est normal pour un ébéniste il passait également beaucoup de temps  au jardin. Il était intarissable quand il me parlait de ses salades et de ses tomates

Pierrot tu vas nous manquer, nous t’aimons et tu resteras toujours présent dans nos cœurs. Je suis persuadé que Saint-Pierre t’a déjà ouvert les portes du Paradis.

Nous étions quelques anciens de l’école pour accompagner notre camarade dans son dernier voyage et témoigner à Josiane son épouse, toute notre affection. Henri et Brigitte Wiszniak, Alain Mund et son fils Marc, Jean Jacinthe, André Germain, Ghislaine et Catherine les deux filles de notre camarade Bernard Chrzan.

Plusieurs autres camarades, dans l’impossibilité de se déplacer, se sont excusés: Robert Raymond, Jacques Tiriou, Bernard Renault, Guy Doisne.

Amitiés à tous.

Camille Consalvo

Les bulletins sont en voie d’acheminement

Arrivés de bonne heure sur les terres de l’ami Dédé Germain (seigneur de Poncarré) où nous attendait un copieux petit déjeuner, débutait une AG sérieuse devant une assemblé studieuse et bon enfant. Après cela direction le restaurant le Malocco à une centaine de mètres, le repas fut joyeux et quelque peu bruyant comme il se doit quand de vieux gamins se retrouvent.

En ce qui concerne les bulletins j’ai avec l’aide de mon épouse terminé la mise sous pli. Ils sont à la poste depuis lundi matin, bonne réception à tous.

Amitiés alembertines.

Richard Rosso

 

Une belle et bonne assemblée à Pontcarré

Bonjour,

Encore une magnifique journée, lors de l’assemblée générale qui s’est tenue samedi, sur la commune de Pontcarré (Seine-et-Marne). Dans le cadre de l’alternance province-Ile-de-France, cette année c’était au tour de la région parisienne de nous accueillir. Les amis Noëlle et Dédé Germain, les régionaux de l’étape, avaient bien fait les choses. À notre arrivée, la salle de l’association des boulistes était (gratuitement) mise à notre disposition, où un petit-déjeuner copieux nous attendait dès 9 heures.

Je tiens à remercier tous les copains et les compagnes qui ont fait le déplacement, tout particulièrement celles et ceux de province qui n’ont pas hésité à faire plusieurs centaines de kilomètres pour être des nôtres. Un merci particulier à Claude, la compagne de Michel Bertrand, qui a fait tout exprès le voyage depuis son Canada natal, afin d’accompagner Michel à Pontcarré. Merci à André et Noëlle pour leur accueil chaleureux. Hélas, certains copains d’Ile-de-France ont dû renoncer, la mort dans l’âme, pour cause de maladie ou de souffrances tout comme, pour des raisons d’éloignement, les copains de province.

La réunion s’est super-bien déroulée, tout le monde étant à l’unisson sur tous les sujets abordés et d’accord avec les amis du bureau et du conseil d’administration, afin que nous continuions à aller de l’avant. Toutes et tous étaient d’accord pour que nous fassions notre maximum pour faire perdurer, autant que faire se peut, notre association, tout en espérant qu’à l’avenir d’autres copains acceptent de se joindre à nous pour que la flamme de la fraternité alembertine intergénérationnelle ne s’éteignît point de sitôt.

Après l’assemblée, nous avons partagé un bon repas, dans une ambiance bon enfant, au restaurant le « Malocco », que plusieurs d’entre nous avons eu la chance de fréquenter jadis, lors des cérémonies du 11 novembre, avant que nous prenions nos marques au restaurant scolaire du CEFP depuis 2011. A priori tout le monde était content de cette superbe journée, beaucoup se promettant de se retrouver le 21 juillet, à Chissey-en-Morvan, à l’occasion de notre 49banquet du Morvan.

Merci à toutes et tous et à bientôt pour d’autres aventures « en Alembertie » !

Confraternellement à vous et vos familles.

Guylem Gohory (président des anciens d’Alembert)

PS : Surveillez bien vos boîtes aux lettres ces prochains jours, normalement vous devriez avoir le plaisir d’y trouver votre bulletin, que l’ami Richard Rosso vous aura envoyé, accompagné de votre carte d’adhérent, pour tous les copains à jour de leurs cotisations.

QUELQUES PETITS SOUVENIRS EN IMAGES :

 

Joyeuses fêtes de Pâques

À l’occasion de ces fêtes de Pâques, Marie-Thé se joint à moi pour vous souhaiter de joyeuses fêtes de Pâques aux tisons ou au balcon… Si vous avez la chance d’avoir vos enfants et petits-enfants, occupez-vous en bien, surtout ne faites rien sans ŒUF !!!

Quant à nous, nous avons pris la compagnie « Flexibus » pour nous rendre à Rome et ainsi nous retrouver en famille, avec les cloches…

Un petit coucou aux personnes seules, à nos malades et à toutes et tous… Attention, ne tombez pas dans le panneau, méfiez-vous des poissons… d’avril.

Confraternellement.

Marie-Thé et Guylem Gohory