Pour qui sonne le glas ?

Bonjour Guylem

J’ai parcouru les commentaires sur les relations quelque peu « tendues » avec la direction actuelle de l’école et je suis un peu surpris de constater que l’entente cordiale prise avec l’ancienne direction ne fonctionne plus. De toute façon peu importe si l’école ne veut plus nous accueillir, il y aura bien d’autres possibilités.

Mais il y a plus IMPORTANT, c’est la pérennité de notre association, car c’est inéluctable, tôt ou tard elle est vouée à l’extinction.

En effet, si Rodrigue a dit : « Et le combat cessa faute de combattants », notre association, elle, cessera faute d’adhérents. Il ne faut pas être un grand devin pour en comprendre la raison.

Autrefois, l’école d’Alembert était un internat, la vie en commun vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pendant quatre années laisse des traces, tisse des liens. J’en sais quelque chose puisque dès ma sortie de l’école, pendant plusieurs années, à Paris je n’ai fréquenté que des camarades connus à l’école, promo ou pas. Pour moi, l’école d’Alembert a beaucoup compté, elle était non seulement un grand centre d’apprentissage mais aussi l’école de l’amitié et cela, ça ne s’oublie pas.

Aujourd’hui, les élèves sont issus de milieux totalement différents, je crois que leur passage à d’Alembert varie de 6 mois à deux ans. Ils n’ont pas de véritables attaches. Malgré tous les efforts réalisés pour les aider, à l’exception d’un ou deux, ils ne semblent pas intéressés par notre association.

Il faut donc se faire une raison, reconnaître que l’école d’aujourd’hui n’est plus celle que nous avons connue et admettre son évolution même si nous le regrettons. Malgré tout, à défaut de jeunes « anciens » élèves, les moins jeunes « anciens » sont pour l’instant encore assez nombreux pour former une association.

J’encourage donc notre président à œuvrer pour la maintenir à flot le plus longtemps possible. En ce qui me concerne, je suis adhérent depuis ma sortie de l’école en 1950 et j’ai toujours réglé les cotisations sans interruption. À 85 ans passés, je compte poursuivre mon adhésion ad vitam aeternam.

Le vers que je cite plus haut et que tout le monde connaît, est tiré de la seule pièce du théâtre classique, le Cid, de Pierre Corneille, que nous avons étudiée avec Monsieur Newton en 4e année. Depuis je me suis toujours souvenu des quelques vers les plus célèbres.

Amitiés à tous et gardons l’espoir.

Camille CONSALVO

CAMILLE CONSALVO - GG - JANVIER 2018

 

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