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Visite alembertine chez la famille Bouchet

Bonjour,

Profitant de mon escale de courte durée à Gurgy avant de regagner la capitale auvergnate quelques heures plus tard, j’ai proposé à Dominique et Chantal Bur de nous accompagner en début d’après-midi de ce dimanche 12 novembre, maussade et frisquet, pour aller rendre une petite visite de courtoisie à un couple d’Alembertins.

Nous avons pris la direction de Migennes, avant de nous retrouver, une demi-heure plus tard, au 11 C, avenue de la Gare, à Saint-Julien-du-Sault (89), devant le portail de la famille Thérèse et Jean-Louis Bouchet. Jean-Louis est un ancien typographe de la promotion 1955-1959 (celle des Cazalis, Forget, Laurent, Le Mesnager, Warlaumont), de l’agence de Lormes, puis celle d’Avallon (tiens, tiens !). Jean-Louis et Thérèse ont été agréablement surpris de nous voir franchir le seuil de leur demeure bourguignonne.

Je suis content, car avec Jean-Louis au début cela a été compliqué de le remettre dans le jeu. Je ne vais pas vous refaire l’histoire, mais ils ont connu un grand malheur, voici quelques années, qui les a anéantis et, tout naturellement, éloignés de notre association. J’ai repris contact avec lui deux ans après pour prendre de ses nouvelles et le convaincre de venir au banquet.

Cela n’a pas été simple mais, hormis les mots, le fait que nous soyons tous les deux de Lormes ou ses environs et que nous avons connu les mêmes personnes, a servi de catalyseur pour que Jean-Louis « s’ouvre » à moi et accepte de renouer le contact et, surtout, venir au banquet, depuis trois ans déjà. Depuis il est resté fidèle, il ne manquerait pour rien au monde notre rendez-vous étésien. L’an dernier, pour le 11 novembre, quand je l’ai sollicité pour l’inauguration de la plaque, il m’a dit OUI de suite, sans hésiter, pour être des nôtres. Je l’appelle de temps à autre, comme tout un chacun, afin de ne pas perdre le fil. Quand je l’avais appelé pour le banquet d’Alligny, je lui avais promis de passer le voir avant la fin de cette année, c’est maintenant chose faite.

Jean-Louis, qui semble toujours sur la réserve, quand il est en confiance, se livre facilement et n’est pas le dernier à raconter des anecdotes et autres galéjades. Jean-Louis a fait toute sa carrière professionnelle en région parisienne. Après avoir écumé plusieurs petites « taules » pour se faire la main, le 1er février 1972, il est entré par la grande porte chez Bayart, une entreprise, à l’époque, de 1.100 salariés, qu’il quittera en qualité de conducteur rotative, au printemps 1999, à la suite d’un plan social, en fait une préretraite bienvenue pour l’ami Jean-Louis, qui a vendu son pavillon d’Arcueil pour acheter celui de Saint-Julien-du-Sault, puisque Thérèse est originaire de la région.

Nous avons bien discuté, durant plus deux heures, avec la famille Bouchet, franchement enchantée de la visite de deux « jeunes » couples alembertins. Nous avons évoqué les copains, notamment Claude Stalin, puisque Jean-Louis, à un moment donné, a été élevé dans la même maison nourricière de Marigny-l’Eglise (58) que notre arbalétrier préféré, comme quoi ! Jean-Louis m’a conté une anecdote sur un « certain » Jean Rouckert, typographe de son état, qui n’est autre que mon frère nourricier, lui qui a été élevé à la Beurnotte, quelque seize années avant moi.

Nous avons invoqué le banquet de cette année et, indubitablement, celui de l’an prochain, le 49e du nom. Dans un même élan du cœur, Thérèse et Jean-Louis ont pris bonne note et nous ont indiqué que d’ores et déjà, sauf événement fortuit et indépendant de leur volonté, ils seront bien présents avec nous autres en juillet 2018.

Voilà les amis, après Jean Schramm, Michel Parra, Léonard Léonetti, Patrick Brunet, c’était au tour de la fratrie Bouchet de nous recevoir pour un petit instant de convivialité partagé. La boucle est bouclée, pardonnez-moi cette expression rebattue, puisque tous les Alembertins des environs d’Auxerre nous ont reçus au moins une fois.

Néanmoins, il reste encore un ami qui, certes, n’est pas Alembertin, mais chez qui j’ai promis de « m’inviter ». Il s’agit de Désiré Pointu, le président de l’association des anciens de Le Nôtre, que j’ai appelé hier matin, mais qui était absent tout le dimanche. Il m’a rappelé dans la soirée et m’a fait promettre de nous rencontrer chez lui, à Monéteau, la prochaine fois que je viendrai dans les environs. Cerise sur la tranche de cake, je « fais découvrir » les familles alembertines dans leur intimité au couple Bur, ce qui n’est pas fait pour leur déplaire, puisqu’il semble y prendre goût. Quand nous saluons ces familles, Chantal et Dominique ont la gentillesse de les inviter à venir à Gurgy, leur lieu de résidence, véritable havre de paix, où l’on respire la joie de vivre.

Confraternellement à toutes les familles alembertines de France et de Navarre.

Guylem Gohory

JEAN-LOUIS BOUCHE (1) JEAN-LOUIS BOUCHE (3) JEAN-LOUIS BOUCHE (4) JEAN-LOUIS BOUCHE (5) PROMO 55-59, LIVRE

Le 11 novembre 2017 en images !

Bonjour,

 Afin de ne pas vous faire patienter trop longtemps, avant le « poids des mots », je vous envoie un petit album (« le choc des photos ») de notre rendez-vous du 11 novembre, à d’Alembert, dans le cadre des cérémonies commémoratives.

 Pour beaucoup, vous allez découvrir un « petit nouveau », en la personne de Michel GOUDIER (il pose seul devant la plaque) qui nous a fait le plaisir de se joindre à nous pour la première fois. Merci à sa fille et son gendre d’avoir eu la gentillesse de conduite papa et beau-papa ! Sa fille ma laissé entendre qu’elle serait d’accord pour accompagner Michel afin qu’il puisse assister à notre prochain banquet du Morvan. Vous trouverez une photo intrusive en noir et blanc qui agrémente ce petit album… Je ne vous dis pas son nom, car je suis quasiment certain que vous allez tous reconnaître ce jeune et bel éphèbe de l’époque… Un indice, il était présent hier, mais évidemment il a quelque peu changé – si peu – de physionomie… Mais il est encore beau comme le dirait le renard !

 Bon visionnage, en attendant vos commentaires !

 Confraternellement.

 Guylem Gohory
11 novembre 2017 – Alembert

Hommage alembertin sur la sépulture de Christian Aubier

Bonjour,

Ce vendredi, profitant, si j’ose m’exprimer ainsi en la circonstance, de notre « montée » à d’Alembert, via Gurgy, nous avons fait un petit crochet par le cimetière de Saint-Martin-du-Puy, sous la pluie et un brouillard à « couper au couteau ». Nous sommes allés, avec Marie-Thé, au nom de l’association des anciens d’Alembert, déposer la plaque du souvenir alembertin sur la tombe de notre « frère », ancien président de la Mutuelle, dans les années soixante-dix, feu le regretté Christian Aubier, décédé à l’âge de 90 ans.

Naturellement, j’avais pris soin, hier, d’appeler Louisette, sa veuve, qui demeure désormais à Agen aux côtés de sa fille et de sa petite famille, pour lui signifier que nous irions déposer cette plaque à la veille du 11 novembre. Louisette était heureuse, mais surtout très émue, quand je lui ai annoncé. Je vous en dirai plus, sur les prochaines « Nouvelles d’Alembert« , ce qui ne devrait pas trop tarder. Pour Louisette, hormis la perte d’un être cher, ce n’est pas un long fleuve tranquille, cela semble plus compliqué que je ne l’avais imaginé. Elle semble galérer, le vocable n’est pas inapproprié, doux euphémisme. Léo et Alex, s’ils lisent cet article, comprendront ce que je veux dire !

Je n’ai pas choisi tout à fait au hasard cette date pour aller nous recueillir et déposer la plaque d’Alembert, puisque nous sommes à la veille du 11 novembre. Pourquoi me direz-vous donc ? Tout simplement, je vous l’avais signalé sur le petit hommage consacré à Christian, notre ami en plus d’être une altruiste personne, qui a fait une brillante carrière professionnelle, était un homme engagé et dévoué à la cause de son pays. Alors qu’il n’avait que 16 ans, en 1943, il n’a pas hésité une seule seconde à « déserter » l’école d’Alembert pour s’en aller rejoindre le Maquis Camille, dans les bois de Lormes et du Morvan, afin de participer à la défense de la patrie, au péril de sa vie. Toute cette bravoure et cet héroïsme, alors qu’il aurait pu tranquillement rester au chaud, à d’Alembert. C’est donc un double hommage que j’ai tenu, avec Marie-Thé, en votre nom, à rendre à notre ami, un jeune héros de la Résistance, un homme de convictions.

Ma chère Louisette, puisque je sais que tu suis assidûment l’actualité alembertine via le site, je me permets de te saluer et de t’exprimer que tu peux compter sur notre soutien, nous ne te laisserons pas tomber, notamment si tu rencontres des problèmes à l’avenir.

Confraternellement à toutes et tous.

Guylem Gohory (président des anciens d’Alembert)

SEPULUTRE CHRISTIAN AUBIERSEPULUTRE CHRISTIAN AUBIER-1 SEPULUTRE CHRISTIAN AUBIER-2

Nos amis de Le Nôtre en assemblée générale

En tant que membres honoraires et bienfaiteurs de l’association nous avons participé Noëlle et moi à leur traditionnelle Assemblée Générale ; cette dernière se déroulait le 7 octobre 2017 à la Bussière, charmant petit village du Loiret. Avec mon épouse nous tenons à cette manifestation étant sociétaire depuis des années comme nos camarades André AURIOL et Francis FIDELAINE. L’Ecole Le Nôtre n’est-elle pas notre petite sœur de cœur, conservons cette amitié et le lien qui nous unit le plus longtemps possible.

Vendredi 6 octobre, 16 heures nous quittons Pontcarré pour rejoindre l’hôtel restaurant « Le Nuage » à la Bussière. A notre arrivée vers 18 heures nous sommes accueillis par la patronne de l’Etablissement qui nous remet les clés de notre chambre. Confort, calme et cadre agréable nous promet de passer un agréable séjour. Nous retrouvons les Frères Geslin et leurs épouses, nous sommes en pays de connaissance puisque nous avions déjà côtoyé ces sympathiques personnages lors de l’A.G. 2015 à Vire. Ces deux couples résident dans l’Allier (l’un habite à Lurcy Levis et connaît bien notre ami François Laraize, ancien éducateur à l’Ecole d’Alembert, que certains d’entre nous ont côtoyé dans leur jeunesse, l’autre couple réside à Yzeure.

Après une petite balade au cœur du village nous nous retrouvons pour un copieux repas servi avec sourire et gentillesse par le patron de l’Hôtel. Les conversations vont bon train et à 22 heures nous regagnons nos chambres pour un repos bien mérité car la journée du lendemain s’annonce chargée.

Samedi 8 octobre, 8 h 30 arrivée en  fanfare des sociétaires pour participer à la fête, nous retrouvons notre Président Désiré Pointu, André Prévert, Jean-Pierre Lefevre, les membres du Conseil d’Administration et bien d’autres amis ; un seul regret l’absence de Marcel Berthelot Vice-Président délégué, personne que j’estime beaucoup et que je connais bien ayant travaillé des années avec sa collaboration pour la confection de leur bulletin, lorsque ce dernier était fabriqué à l’école d’Alembert.

Après une Assemblée Générale studieuse et appliquée mais dans une ambiance bonne enfant, nous repartons tous en direction de Briare pour un déjeuner péniche sur le Canal du même nom. Une seule ombre au tableau lors de ce déjeuner nous devions faire une petite balade sur le Canal, mais cette dernière a été annulée au dernier moment ; oh, la péniche prenait pas l’eau nenni, le capitaine n’était pas absent point du tout, mais tout simplement un arrêt préfectoral, interdisant toute navigation sur le Canal pendant tout le week-end, afin de permettre à la Comtesse X… de profiter à son aise de tout le plan d’eau pour faire de la régate.

Evidemment grosse déception pour nous tous et désolation pour les propriétaires de la péniche qui ont été de ce fait pénalisés sur le plan financier. Enfin un excellent repas nous a fait un peu oublier ce désagrément. Après une petite balade digestive sur un des plus beaux ponts du Canal enjambant l’ancien canal, le nouveau et la Loire nous rejoignons le Château de la Bussière que nous découvrons lors de la visite de ce dernier et ses jardins (potager, verger et fleurs au programme) et régal pour les yeux.

Retour à 19 heures à notre Q.G. « Le Nuage » où la soirée s’annonce « chaude » ; repas dansant au programme et qui retrouvons nous ? l’ami Jean Denis à l’accordéon, au saxo, au synthétiseur, homme orchestre à lui seul. (Vous l’aviez reconnu et oui, c’est ce dernier qui animait notre banquet à Alligny-en-Morvan). Avec le talent de chanteur de Désiré, pas de temps mort, la soirée se déroule dans une bonne ambiance entrecoupée par la traditionnelle tombola pas de perdant, tous gagnants. Hélas tout à une fin et à 1 heure du matin s’éteignent les flonflons peu à peu et nous partons dans nos logis pour passer une bonne nuit après cette journée riche en émotion.

Dimanche 8 mai, un copieux petit déjeuner nous remet en forme, pas de gueule de bois mais un soupçon de fatigue se lit sur les visages et aussi un peu de tristesse car le moment des adieux approche.

9 h 30 départ pour la famille Germain direction Pontcarré en se promettant de se revoir l’an prochain pour l’A.G. 2018. Bonsoir mes amis de Le Nôtre et mille mercis pour votre accueil, votre gentillesse et votre amitié, mon épouse partageant ces remerciements.

André GERMAIN

AG LE NOTRE

 

Un savoureux week-end dans le Morvan

Bonjour à tous,

Samedi l’Hôtel « BEAU SITE » de Moux accueillait le banquet des Amis du Musée d’Alligny. En tant que membre de l’Association j’avais répondu présent. De ce fait Madeleine et moi débarquions à midi pile au bas des marches de ce bel établissement pour nous fondre dans la foule des nombreux participants.

Partis de Montluçon à 8 h 30 et un trajet sans histoire nous avons abordé la forêt Morvandelle après avoir quitté Château-Chinon, là, un spectacle extraordinaire nous attendait. Une féerie de couleurs s’étalait sous nos regards ébahis, l’automne avait bien fait les choses, chaque essence d’arbre avait revêtu ses plus beaux atours pour nous proposer cette profusion de tons chatoyants et faire de cette saison une des plus belles de l’année. Après cela il est permis d’affirmer que le Morvan est vraiment une région magnifique.

Après le petit discours de bienvenue de Madame Martine Chalandre, Présidente de l’Association, nous avons pu déguster le menu du terroir clos par une magnifique et délicieuse omelette norvégienne qui comme son nom l’indique n’est pas de chez nous.

Contrastant avec les banquets Alembertins tout s’est déroulé dans le calme, pas de chants, pas de retrouvailles bruyantes, simplement la joie de se revoir et de papoter gentiment pour l’ensemble des participants.

Voilà une bien belle Association où figurent de nombreux ex-Pupilles qui n’ont pas eu, comme nous, la chance de fréquenter d’Alembert mais qui, pour certains, peuvent se targuer de très belles réussites professionnelles. Nous pourrions entretenir des rapports suivis accompagnés d’échanges fructueux, instructifs dans le respect des droits et prérogatives de chacun. Alors, Alembertins, n’hésitez pas à adhérer, la cotisation est MODIQUE, L’ŒUVRE IMPORTANTE…

Amitiés Alembertines.

Georges LAZ 

 

MADELEINE ET GEORGES LE BEAU SITE 1 LE BEAU SITE 2 LE BEAU SITE

« Allô Ween » : sorcières et citrouilles envahissent Montrodeix

Bonjour,

Dans le cadre de la fête d’Halloween, Marie-Thé, « ma sorcière bien aimée », avait convié petits et grands pour fêter Halloween dans sa caverne d’Ali Baba, à Montrodeix. Avec tout son talent « d’Achille » et le travail fantasmagorique des petits lutins, des gnomes et autres ensorceleurs, les gavroches étaient drapés de superbes habits… Tous déguisés en fantômes, sorcières, chauves-souris, petits et grands diables, vampires et autres démons.

Après avoir fait parade et tambouriné aux portes des cahutes hantées des autochtones — pas effarouchés pour autant — pour quémander des gourmandises dans les rues des villages celtiques de la commune, tous ces diablotins, juchés sur leurs citrouilles, se dirigèrent vers la caverne de « ma sorcière bien aimée », décorée à l’unisson pour l’occasion.

Toutes et tous, dans une atmosphère méphistophélique, dans un bruit de décibels démoniaques, ont pu prolonger cette fête familiale en profitant gratuitement de potions magiques. Les spectres, quant à eux, se sont abreuvés d’élixirs « halloweenesques » à la buvette des sorcières du druide Guylemanix, avant qu’à minuit les citrouilles redevinssent princesses et que « ma sorcière bien aimée », libérée de ses elfes, retrouvât, enfin, tous ses esprits !

Guylem Gohory (spectre préféré de « ma sorcière bien aimée »)

HALLOWEEN 1 HALLOWEEN

All inclusive ? Non, j’ai dit : « Écriture inclusive » !

Bonjour mes chèr·e·s ami·e·s

Pour changer du train-train quotidien je me permets une petite digression alembertine « inclusive », selon l’expression, dorénavant, consacrée !

Rassurez-vous, je ne suis pas tombé dans la marmite quand j’étais petit… Vous avez bien compris, il ne s’agit de vous proposer un voyage all inclusive, où toutes les prestations sont incluses, mais de vous « transporter » dans le monde merveilleux de « l’écriture inclusive », où rien n’est compris.

L’heure est au point milieu chèr·e lect·eur·trice

Vous avez tous entendu parler de cette nouvelle mode, puisqu’elle a fait les « choux gras » de la presse et des réseaux sociaux. Je vous rappelle que l’écriture dite inclusive « c’est un ensemble d’attentions graphiques et syntaxiques permettant d’assurer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes ». Ça va, vous suivez toujours, vous avez de la chance, parce que moi j’ai décroché !

Pour vous éviter l’aspirine, je préfère vous dire que c’est la manière d’écrire avec des règles grammaticales neutres – parité oblige – qui font apparaître aussi bien le féminin que le masculin… En résumé, vous l’aurez compris, c’est un type d’écriture (inclusive) porté par les courants féministes qui questionne sur la primauté du masculin sur le féminin… Tout ça pour ça ! Tout d’un coup, vous voyez tout devient plus « simple ». Je sens que vous n’êtes pas convaincu, vous êtes en train de vous dire il a dû « fumer la moquette » le lino !

Prêt·e·s à utiliser l’écriture inclusive ?

Les vétérinaires aiment les chat·te·s et les chien·ne·s ! Vous sentez la nuance ? Non ! Attention, n’y voyez rien de grivois, ce n’est pas le propos, car je sais que vous seriez capables de me réserver un chien de votre chienne, mes petits chatons.

Selon les Nietzsche ou autre Freud de la pensée féminine, pour rédiger un texte « non sexiste », il faut accorder les grades, les fonctions occupées. Ainsi on parlera d’une charpentière, d’une professeure, d’une pompière, d’une auteure ou autrice (au choix Madame, au choix Monsieur !).

Deuxième règle : pour évoquer un groupe de personnes, on prend le soin de décliner à la fois au féminin et au masculin. C’est ce qu’on appelle la double flexion. On obtient alors « les cheffes et les chefs de service ». Il est aussi possible de condenser le tout dans un seul mot, en séparant par un point milieu, en écrivant que « grâce aux agriculteur·rice·s, aux artisan·e·s et aux commerçant·e·s, la Gaule était un pays riche ».

Le point milieu préféré à la parenthèse et au tiret

La parenthèse a été exclue d’office car cela revient à « mettre le féminin entre parenthèses ». Le point final et le tiret ont déjà une vocation dans l’écriture, donc les promoteurs de l’écriture inclusive ne voulaient pas les détourner de leur usage grammatical. C’est comme ça que le point milieu est né, sous l’appellation d’écriture inclusive. 

Les « Immortel·le·s » lancent un cri d’alarme

À l’unanimité, les « Immortel·le·s » ont lancé un cri d’alarme contre l’écriture dite inclusive. Pour eux et pour bon nombre d’amoureux de la langue française l’écriture inclusive aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité (je confirme) ! L’Académie dramatise (elle a raison !) en énonçant que devant cette aberration inclusive la langue française est en péril mortel. Heureusement, les académiciens ne sont pas seuls, la ministre de la Culture s’est également déclarée opposée à cette requête féministe !

Pour conclure sur cette particularité inclusive, il n’y a pas que la langue française qui est bizarre, nos concitoyens aussi le sont. Selon un sondage paru la semaine dernière, relayé par les JT, 70 % des Français se disent favorables à l’écriture inclusive, mais seulement 12 % sauraient expliquer son fonctionnement. Autrement dit les gens approuvent un principe qu’ils ne comprennent pas. Vous avez dit bizarre mon cher cousin, comme c’est bizarre… Je vous assure, je n’ai pas dit bizarre, j’ai dit « INCLUSIVE », c’est compris ! Oui, tout compris, mais je ne saurais l’expliquer !

Amitié·s mes chèr·e·s ami·e·s alembertin·e·s

Guylem Gohory

Comme vous avez été sages, je ne vais pas vous offrir une image mais le « Manuel de l’écriture inclusive« … Comme toujours, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous et vous aurez l’exclusivité de l’inclusive :

Manuel+écriture+inclusive

 

Le « gars du 63 » vous remercie sincèrement !

Bonjour,

En ce matin du 24 octobre, je me suis levé avec une drôle d’impression, j’étais un peu « chose » comme dans le « Petit Chose », d’Alphonse Daudet… Pourquoi donc, me direz-vous ? « Rassurez-vous, tout va très bien Madame la marquise, tout va très bien, on déplore juste un petit rien »…

En fait, en ce 24 octobre, en cinq-sept, une fois sur mon 31, moi le « gars du 63 », j’ai enfourché mon cheval de Troie, une vieille Rossinante, qui traîne sa misère jusqu’au 36e dessous… Il s’agissait pour moi, en moins de deux, en ce 24 brumaire, de recueillir 1954 piastres pour faire bombance avec les damoiseaux et damoiselles du 15-13, une taverne du 63, ouverte 24 sur 24, afin de partager un petit 5 à 7, en tout bien tout honneur !

Voilà mes « bonnes gens », vous saurez tout ou presque sur ce mardi 24 octobre 2017, une journée particulière d’automne, où j’ai eu la chance de prendre un printemps de plus, moi le « gars du 63 » qui, après avoir soufflé 63 bougies, n’a vu que 36 chandelles !

Cette petite narration « sans queue ni tête » pour vous REMERCIER TOUTES ET TOUS, mes ami(e)s pour vos très nombreux courriels, SMS, cartes et autres appels téléphoniques pour me souhaiter un joyeux anniversaire, que du bonheur. Je profite de cette tribune pour vous remercier collégialement, vous vous reconnaîtrez aisément. Par convenance personnelle, je me suis résolu à ce que tous ces témoignages restassent à tout jamais du domaine de la sphère privée, la raison pour laquelle je n’ai relayé aucun de ces chaleureux messages sur le site. Vous me pardonnerez cette autocensure bien légitime en cette belle journée du 24 octobre.

Marie-Thé se joint à moi pour vous remercier chaleureusement pour vos témoignages qui font chaud au cœur, vous pouvez nous croire !

Confraternellement à toute la fratrie d’Alembert.

Guylem Gohory (le « gars du 63 »)

PS : Ces prochaines heures, comme vous l’avez sollicité, vous aurez, sur vos boîtes mails, la synthèse de toutes vos réponses corrélatives à « l’affaire », dont vous connaissez le contexte, et qui vous a interpellé, c’est le moins que l’on puisse dire.

MERCI 1    MERCI

Retrouvailles alembertines à Néris-les-Bains

Bonjour,

Je ne sais pas pour vous, mais nous, on ne peut pas dire que c’était un dimanche ensoleillé ni vraiment caniculaire… Et alors, vous croyez que la météo soit un frein à nos louables et bonnes intentions ? Que nenni bonnes gens, il en faut plus que ça, un tsunami ou un ouragan, à la rigueur, pour contrecarrer nos projets alembertins !

Comme attendu, avec Marie-Thé, notre fils Benjamin, notre bru Samira et notre « ptiote » gâte Nahia, tous les cinq nous avons pris la direction de Néris-les-Bains, dans l’Allier, commune reconnue pour l’excellence et les bienfaits de ses cures. Vous avez compris, pas la peine de vous faire un dessin, nous avions programmé de passer la journée avec Josiane et Jean-Claude Cormier, qui vient juste de terminer sa seconde semaine de cure, il lui en reste donc encore une.

Nous avions tout prévu, bien en amont, avec les d’Alembert, afin que Jean-Claude et Josiane se sentent un peu moins seuls durant ces trois semaines. La première semaine ils ont reçu la visite des familles Elleau et Laz, ce qui leur a fait un grand plaisir et le plus grand bien. Cette seconde semaine, les deux mêmes familles bourbonnaises, accompagnée de l’Auvergnat Pierrot Goubay, sont allées déjeuner au restaurant, à Néris-les-Bains, avec le couple de Juvisy. Un vrai instant de félicité pour Jean-Claude et Josiane et pour nos amis bourbonnais et auvergnats il va sans dire, c’est pour cela que je vous l’écris !

Aujourd’hui, la fratrie Gohory n’était pas seule à Néris-les-Bains pour « entourer » nos amis, puisque le couple le plus glamour de la route des Sables, à Digoin, était présent, lui aussi… Mince, je manque à toutes mes obligations, je confabule, je digresse et j’oublie de vous exprimer que le couple en question n’était autre que Marie et Christian Monnier. Eux aussi avaient fait le déplacement depuis leur Saône-et-Loire d’adoption afin que nous puissions nous retrouver tous les neuf (je compte la chiote Nahia), à Néris-les-Bains, en ce dimanche tristounet, météorologiquement parlant, mais pas au niveau de l’atmosphère ambiant, vous pouvez nous croire.

Jean-Claude et Josiane avaient les yeux qui brillaient quand ils nous ont vus, mais ils étaient ravis de nous retrouver. Ils étaient heureux de pouvoir passer ces quelques heures en notre compagnie, comme ils l’ont été, tout autant, avec nos autres copains alembertins, le mercredi d’avant.

Nous sommes allés déjeuner à pied au « Bistrot Chic », situé à quelque 300 mètres du logement du couple Cormier. On ne peut pas dire que nous avons mal mangé. Cependant, mal nous en a pris de prendre des bêtes à cornes (je parle des escargots) car, franchement, ils n’étaient pas excellents (litote)… Il faut dire que Marie et Christian sont des spécialistes, ils habitent la région championne de France pour la préparation des escargots (je peux témoigner quand j’y vais nous avons droit à trois douzaines par personne), alors il est vrai qu’il est difficile de lutter, mais quand même !

Ceci étant dit, le reste du repas était satisfaisant et, comme pour le banquet, nous n’étions pas là pour décerner des étoiles ou autres critiques au cuisinier mais pour nous retrouver tous ensemble, pour un instant fraternel avec nos amis de Juvisy. Nous avons blagué à satiété, Jean-Claude n’a pas été le dernier… Comme on l’énonce dans le Landerneau bourbonnais, question blagues (pas forcément salaces, d’ailleurs), il ne donne pas sa part au chien, il a su et pu conserver son esprit vif !

Nous avons devisé sur la vie de l’association, digressé sur les derniers « potins », notamment la « fameuse affaire », mais Jean-Claude était déjà au courant. Nous avons évoqué le 11 novembre avec Jean-Claude et Christian et les derniers rebondissements favorables, après l’appel de Didier Cassagnavère. Christian m’a signifié qu’il était content du dénouement et que, tout naturellement, il sera présent dès 9 heures, à l’heure du breakfast alembertin, au restaurant scolaire, avec nous autres.

Jean-Claude et Josiane ayant retrouvé quelque peu leur entrain, nous en avons profité pour inciter nos deux amis à nous accompagner à d’Alembert, le 11 novembre ! Vous n’allez pas nous croire, mais l’affaire, même si elle n’est pas dans le sac, semble bien engagée. Nos deux soupirants, si tout va bien, semblent enclins à venir, « sous certaines conditions » (que je prendrai soin de vous indiquer avant leur venue). Sachons raison garder, il faut savoir comment, physiquement parlant, sera Jean-Claude après son retour de cure ! Je vais anticiper leur venue, car ils n’ont pas de moyens de locomotion, vous le savez. Dès la semaine prochaine je vais m’occuper du covoiturage, pour cela je vais appeler un ou deux amis à Jean-Claude. Christian, au cas où il ne rencontre pas de problèmes avant le 11 novembre, s’est dit prêt à passer chercher Jean-Claude et Josiane pour les conduire à d’Alembert.

En fin d’après-midi nous avons pris congé de nos deux amis, tout à leur joie, comme nous autres, de cette belle journée fraternelle, hélas de plus en plus rare pour notre couple. Je ne veux rien déflorer ici, Jean-Claude « ne va pas trop mal » pour l’instant, mais Josiane, elle aussi, est « fatiguée ».

Voilà, mes bons amis, encore un moment de solidarité et d’amitié, tout comme ce fut le cas avec les familles Elleau, Laz et Goubay, quelques jours avant. Notre fils et notre bru, avec leur petite, ont prévu d’aller à Juvisy très bientôt pour aller à la rencontre de nos deux amis, qui seront enchantés de les accueillir, nous ont-ils dit.

Ma chère Josiane, mon cher Jean-Claude, bon courage pour la suite, nous sommes avec vous, nous ne vous laisserons jamais tomber, vous pouvez savoir compter sur nous. J’espère que nous aurons l’honneur et le plaisir de vous retrouver parmi nous le 11 novembre, car je sais que vous en avez très ENVIE !

Confraternellement à toutes et tous.

Guylem Gohory

NERIS 1

Jean-Claude Cormier, Jacques Elleau, Georges Laz
Danielle Elleau, Pierre Goubay, Madeleine Laz

NERY 3

Nahia Gohory, Marie-Thé et Guylem Gohory, Jean-Claude Cormier
Christian et Marie Monnier, Josiane Cormier, Benjamin et Samira Gohory

NERY 2 NERY 4

Une bonne tablée au « Bistrot Chic » de Néris…    Jean-Claude, heureux, regagne ses pénates. 

Notre journée du 11 novembre à d’Alembert

Bonjour,

Cette année, une nouvelle fois encore, nous nous retrouverons dans l’enceinte du CEFP d’Alembert, toute la journée, pour rendre hommage à nos copains alembertins morts pour la France et passer un grand moment de fraternité. Après l’inauguration de la plaque commémorative, où je vous rappelle, vous étiez plus de 100 Alembertins, la « fièvre » devrait retomber en 2017… Nonobstant, j’augure que vous serez encore relativement nombreux pour ce grand rendez-vous de solidarité intergénérationnelle !

Le canevas de notre journée

Comme à l’accoutumée nous nous retrouverons à partir de 9 heures, au sein du restaurant scolaire pour partager un « breakfast » alembertin consistant afin de tenir le coup jusqu’à 13 heures.

Entre le petit-déjeuner et les cérémonies du 11 novembre, nous aurons le temps de faire une petite réunion informelle en présence de tous les copains dans la salle du 3D, soit dans la salle du dessous (ancienne bibliothèque) si nous n’avons pas l’accès à la salle du 3D ou, éventuellement, au réfectoire en dernier recours.

À 11 h 30, nous nous retrouverons dans la cour d’honneur, devant la stèle du souvenir, en présence de Christian Robache, le maire, et les élus de Montévrain et certainement des communes voisines.

Aux environs de 12 h 30 nous regagnerons le restaurant scolaire, où nous partagerons le vin d’honneur (offert par l’association) avec les élus et les invités.

À 13 h 30, les Alembertins auront l’honneur et le privilège de partager un excellent repas qui fera honneur au Sud-Ouest, accommodé par Didier Cassagnavère et toute son équipe en notre honneur.

Vers 17 heures, après avoir remercié les uns et les autres, nous prendrons congé pour regagner nos pénates qui à Paris, qui en banlieue, qui en province…

 Le prix de cette journée vous en coûtera, comme tous les ans : 25 €

Il vous faut envoyer IMPÉRATIVEMENT avant le 5 NOVEMBRE, votre chèque du montant susvisé, libellé à l’ordre de : Association des anciens d’Alembert à notre ami trésorier et ministre des finances : Gérard RIELLANT 

ATTENTION ! 

Dans un souci d’efficience et par respect envers Didier Cassagnavère, je vous demande INSTAMMENT, s’il vous plaît, de me signaler sans plus attendre et avant le 26 OCTOBRE, si vous serez présent le 11 novembre et si vous restez déjeuner avec nous, afin que je prévienne Didier, qui est en vacances. Il est primordial qu’il prenne ses dispositions en amont pour faire les courses appropriées au nombre de personnes présentes avant la rentrée des classes prévue le 7 novembre.

Les personnes qui souhaitent ou sont sûres de venir, envoyez-moi votre réponse, sans plus tarder, sur mon adresse mail : guylemg@yahoo.fr

J’ai consulté les listes précédentes pour savoir quelles sont les personnes qui ont ou avaient l’habitude de venir ces dernières années aux cérémonies du 11 novembre. Je me suis aperçu que seuls deux Alembertins n’avaient pas d’adresse mail, je vais donc les prévenir dès demain par téléphone. N’hésitez pas, de votre côté, à appeler les copains pour les inciter à faire le déplacement à d’Alembert. Je sais très bien que les copains de province sont pénalisés, puisque le trajet peut s’avérer long et coûteux pour bon nombre. Mais autant on peut centraliser le rendez-vous du banquet, voire d’une assemblée, hélas, on ne peut pas déplacer le monument aux morts.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à appeler, le 11 novembre va vite être là, comme on l’énonce communément.

Guylem Gohory (président des anciens d’Alembert)