Une photo non renseignée est une photo sans âme

Bonjour Guylem,

Je CONSULTE RÉGULIÈREMENT LE SITE et j’y vois souvent des photos. Cela fait certainement plaisir à ceux qui sont sur la photo et à ceux qui les connaissent. Mais que dire de tous ceux, et nous devons être très nombreux, qui ne peuvent mettre un nom sur les personnes présentées. La photo d’un paysage, même magnifique, a peu d’intérêt si l’on ne sait pas où il se trouve.

Notre physionomie change avec les années qui passent. Non seulement les anciens d’Alembert ne se connaissent pas tous et ceux qui se sont connus ont changé. Un camarade qui a vieilli devient un anonyme si l’on ne sait plus le reconnaître.

Un nom, une date, un lieu sur une photo, permettent de réveiller beaucoup de souvenirs et je pense que cela la rend plus intéressante, tout en renforçant l’envie de la regarder. Depuis près de soixante-dix ans que je fais de la photo, j’ai compris qu’une photo sans ses précisions est une photo sans âme.

Pour compléter et illustrer mon courrier concernant les photos, voici l’exemple d‘une photo que j’avais prise en 1958 dans ma chambre d’hôtel transformée en salon de lecture. Il s’agit de Marc Jampolski et de Jean Jacinthe, mes bleus comme on disait à l’école à cette époque. Photo que j’ai scannée et titrée comme des centaines d’autres.

Un grand merci également de laisser sur le site L’HISTOIRE DES MES MÉMOIRES.  Voilà, il peut être plus facile de le dire que de le faire, mais cela a le mérite d’être dit.

Amitiés à tous.

Camille CONSALVO

PHOTO RENSEIGNEE

L’emblème : bien exposé ! Oui… Mais ?

Bonjour Guylem, bonjour à tous,

C’est avec un réel plaisir que j’ai lu, mon cher Guylem, l’article sur notre emblème trônant en bonne place au Musée des nourrices et des enfants de l’assistance ; je profite de ce message pour remercier Madame la présidente du musée pour avoir accepté très aimablement d’honorer les anciens d’Alembert avec ce logo représentatif de notre association basée sur l’amitié et la fraternité.

Bien exposé ! Oui… Mais ?

Je me permets de rappeler aux non initiés quelques précautions à respecter avec une marqueterie.

Le bois est un matériau hygroscopique qui réagit à l’humidité de l’air, il est donc déconseillé pour une marqueterie, de la placer près d’une source de chaleur ou dans un endroit humide, une humidité dite relative est idéale. Il est également très important de veiller à ce que les rayons du soleil et de la lune ne viennent pas frapper directement un tableau en marqueterie (même si traité avec un verni anti UV). Les risques irréversibles d’une exposition inadaptée pour une marqueterie sont : décollage des placages (excès d’humidité) déformation et décoloration de certains placages (une exposition trop importante aux rayons du soleil).

En respectant les recommandations énumérées ci-dessus, une marqueterie réalisée avec rigueur et dans les règles de l’art ne réclame aucun soin particulier, elle reste toujours pimpante, jamais flétrie par l’âge, assurée d’une longue vie.

Dommage pour le banquet en 2018 à Alligny ! Nous attendons avec IMPATIENCE LA CANDIDATURE pour l’organisation de notre banquet !

Avant de terminer, pour vous montrer que l’âge n’a pas de prise sur une marqueterie, un plateau de service, une de mes premières créations, fêtera l’année prochaine ses noces de diamant

Amitiés à tous.

Robert RAYMOND

MARQUETERIE DE DIAMANT ROBERT

Les cubes sans fond est un motif de fraisage en marqueterie ; malgré son apparente simplicité, ce frisage est composé de trois losanges forment un cube en perspective.

Le non de ce fraisage Oeben, vient de Jean-François Oeben 1721-1763 ébéniste qui fit de ce frisage sa spécialité. la tache sur un losange en bas provient de la photo, mais absolument pas un défaut occasionné par l’âge.

 

 

Rencontre avec l’AEPAPE : un véritable feu d’artifice

Bonjour,

Dernièrement, à l’invitation de Danielle Weber, avec la famille Bur, nous nous sommes retrouvés dans les locaux de l’AEPAPE, situés rue Japy, en présence de Danielle Weber et de quelques membres et amis de l’association. À l’occasion, nous avons pris une petite collation « sur le pouce », mais très conviviale. Avant de nous rendre rue Japy, nous avons fait un détour par le « Boul’ Mich’» pour prendre le petit-déjeuner au « Stop Cluny », où j’ai réservé une table à déjeuner en préambule de notre conseil d’administration du 27 septembre 2017.

Comme tous les ans, Danielle reçoit des invitations pour faire une petite balade en bateau-mouche sur la Seine et assister, au parc de Saint-Cloud, au plus grand feu d’artifice d’Europe (plus d’une heure trente), un spectacle magique. Danielle, comme elle en a pris l’habitude, invite chaque année un ou deux couples d’Alembertins à venir profiter de ce spectacle majestueux. Cette année, avec la famille Bur, nous avons eu l’honneur et le privilège d’être convié, à notre tour, à y assister et participer à ce grand rendez-vous parisien.

Danielle m’avait convié à participer à une réunion de travail, la veille, à laquelle Mme Versini, l’adjointe aux Affaires sociales, participait. Hélas, pour des raisons de problèmes familiaux, je n’ai pu être présent le vendredi. Danielle m’a raconté les échanges, hélas, de moins en moins fructueux, puisque – a priori – les subventions pour l’AEPAPE continuent à se réduire comme « peau de chagrin », selon l’expression consacrée. Nous avons invoqué tous les problèmes immanents à son association ainsi que les nôtres et les « émois » à d’Alembert sans omettre d’évoquer l’avenir de tous ces enfants qui sortent du CEFP, bien souvent sans emploi et sans plus aucun suivi de la part de l’administration, puisqu’ils sont majeurs…

Après notre balade sur les eaux « vives » de la Seine, où nous avons pu contempler les édifices parisiens sous un autre angle, nous avons flâné sur les « grands boulevards » avant de rejoindre le parc de Saint-Cloud, garni de monde pour l’occasion. Le spectacle auquel nous avons eu la félicité d’assister est indescriptible, il n’y a pas de mots assez forts pour l’exprimer. Il faut le vivre pour le croire, c’est inimaginable, inouï, féerique, surnaturel, ésotérique, etc. Il est clair qu’après un tel feu d’artifice, ceux du 14 juillet, dans nos petites communes, nous paraîtront bien tristounets, sachant que les budgets sont surdimensionnés pour organiser une pareille prouesse.

Comme vous avez pu le lire sur le site (« Un dimanche fraternel à Juvisy »), le dimanche nous n’avons pas regagné immédiatement nos chaumières provinciales. Nous sommes allés à Juvisy, à la rencontre de Jean-Claude et Josiane Cormier, émus et émerveillés comme de jeunes enfants au pied du sapin de Noël, découvrant leurs cadeaux, que nous ayons passé tout l’après-midi en leur compagnie.

Encore un beau week-end festif, émotionnel, « studieux » et solidaire grâce à Danielle Weber qui a eu la gentillesse, cette année, de nous inviter. Je profite de cet « espace de tir » sur le site pour la remercier, une nouvelle fois, très chaleureusement, ainsi que pour les nombreux lots qu’elle nous a offerts pour notre tombola, lors de notre banquet du Morvan, à Alligny. A charge de revanche ma chère Danielle, tu peux compter sur moi pour t’aider autant que faire se peut !

Amitiés à toi et à toute la « bande de Japy ».

Confraternellement à tous les Alembertins et vos familles.

Guylem Gohory (président des anciens d’Alembert)

Ci-dessous, le lien où il vous suffit de cliquer pour découvrir les quelques photos de notre séjour parisien :

Balade sur la Seine et feux d’artifice

L’emblème de l’association en bonne place au musée d’Alligny

Bonjour,

Profitant, hélas, de mon déplacement à Lormes, samedi dernier, pour assister aux obsèques de l’ami et ancien président de la Mutuelle, Christian Aubier, avant de rentrer à Orcines, nous avons décidé de faire un petit crochet par la commune d’Alligny (1). J’ai voulu considérer — in situ — au débotté, si l’œuvre en marqueterie de l’artiste Robert Raymond (notre nouvel emblème), dont nous avons fait don au musée des nourrices et des enfants de l’Assistance publique, avait trouvé place au sein de cette maison, que nous considérons — affectivement — comme « notre » musée !

Mes espérances n’ont pas été déçues – je n’avais aucun doute – puisque depuis la place du parking, j’ai pu percevoir au premier coup d’œil, ce cadre exposé, dorénavant, en très bonne place. Il est visible depuis l’extérieur, quand on prend la rampe qui mène à l’entrée, on ne peut donc pas le manquer…

J’ai, bien sûr, tenu à remercier la voluptueuse Marion (qui m’a avisé me considérer, dorénavant, comme « faisant partie des meubles » du musée) et le sympathique et altruiste François qui, comme les scouts, sont toujours présents pour accomplir une BA. Je profite de cette tribune pour, au nom de l’association des anciens d’Alembert, remercier chaleureusement la présidente Martine Chalandre et Jean-Pierre Cortet, secrétaire de l’association et ancien maire de la cité, pour avoir, si aimablement, permis d’accueillir l’emblème de notre association. Je suis heureux pour l’association et pour l’œuvre de l’ami Robert Raymond qui, désormais, pourra être vue et admirée par des dizaines de milliers de personnes ces prochaines années.

Confraternellement à tous ainsi qu’aux amis du musée qui nous suivent régulièrement sur le site.

(1) Pour le banquet à Alligny, en 2018, cela semble compromis, car la salle et les hébergements sont déjà réservés pour d’autres événements à la même époque.

Guylem Gohory (président des anciens d’Alembert)

Ci-joint le fichier Pdf connexe au petit commentaire paru sur la « Lettre d’info » n° 15 de l’association des Amis du musée corrélatif à notre dernier banquet :

 MUSEE 1 TEXTE BANQUET MUSEE

Les champignons, c’est canon !

Bonjour à tous,

Je renonce à braconner les champignons en forêt de Ferrières domaine du comte Germain (Dédé pour les intimes). Par contre je tiens à faire savoir à monsieur le comte et aux autres que le bois de Belleau, lieu de mes cueillettes, est relativement sécurisé afin d’éviter l’invasion des banlieusards du 77 (voir photos jointes).

À part ses plaisanteries je n’ai eu AUCUNE RÉPONSE à ma dernière demande sur le site. RÉVEILLEZ-VOUS les copains !

Merci à toi Guylem de nous représenter aux obsèques de notre ancien président. Condoléances à sa famille.

Amitiés et bises à Marie-Thé.

PS : Je serai présent le 27 au « Stop Cluny ».

CANON CHAMPIGNON

Christian Aubier a rejoint sa dernière « demeure »

Bonjour,

Que d’émotions ce samedi matin, en l’église de Saint-Martin-du-Puy, archi-comble pour l’occasion, pour rendre un dernier hommage et accompagner Christian Aubier jusqu’à sa dernière « demeure » !
La famille alembertine présente

Toute la famille de Christian et de « Louisette » était là, le maire et les élus de la cité, les voisins, les amis ainsi que trois copains de sa seconde famille, celle d’Alembert. Il y avait là Alexandre et Christiane David, Léonard Léonetti et Marie-thé Gohory et votre « serviteur ». Une petite surprise, mais pas tout à fait pour moi, un député « très connu » avait fait le déplacement tout exprès depuis Paris pour honorer de sa présence la mémoire de l’ami Christian, à qui il devait bien ça, eu égard à l’engagement citoyen de Christian et de « Louisette » durant près de trente ans.

Émouvants témoignages

Le grand frisson a parcouru cette église durant plus d’une heure 30 minutes, le temps qu’a duré la cérémonie et pour cause. Le cercueil était recouvert du drapeau tricolore, puis de l’écharpe du premier édile, après qu’il eut terminé son discours hommage envers le premier adjoint de l’époque… En conclusion le maire a su faire un savant « clin d’œil » à un autre Christian, Alembertin lui aussi, l’Opiola (« Piou Piou »), un « ptiot gârs » de mon année, devenu premier adjoint, lui aussi, trente après Christian Aubier, alors que tous les deux étaient de l’Assistance publique, habitaient la même commune et ont fréquenté d’Alembert, section imprimerie, à trente ans d’intervalle.

De désarmants témoignages de la part de ses petites-filles, de ses filles et de certains amis ont émaillé cette solennité poignante. À la fin de la cérémonie, nous avons « accompagné » Christian jusqu’à sa dernière demeure, le cimetière de la commune, où désormais il va reposer en paix dans le caveau familial auprès de sa première épouse, décédée accidentellement en 1975, en pleine force de l’âge.

Le « A la santé du confrère » résonne entre les murs de la salle des fêtes

La famille nous a invités à prendre un verre de l’amitié à la salle des fêtes du village, en trinquant à la mémoire du défunt. À la demande expresse de « Louisette », de ses belles-filles et petites-filles, nous avons entonné un vibrant « A la santé du confrère » que pratiquement tous les participants ont repris en chœur, puisqu’apparemment notre chant « révolutionnaire » n’avait aucun secret pour eux (comme c’est bizarre, vous avez dit bizarre !).

Nous avons beaucoup échangé avec toute la famille et avec « Louisette », très marquée, à tous les niveaux. Les filles de Christian m’ont confié qu’elles suivaient le fil de l’actualité alembertine via le site, de façon très régulière, même sa petite-fille me l’a confirmé, elle qui aimait en conférer avec son papy. J’ai promis à « Louisette » que nous ne la laisserons pas tomber, même si désormais elle va résider à Agen, où elle nous a conviés, avec insistance, à venir la voir ces prochains mois, ce que nous ferons, bien évidemment. J’ai pris les coordonnées des filles afin de pouvoir garder le contact et surtout ne pas rompre le fil que leur père avait participé à tisser.

Retrouvailles alembertines à « La Vallée », cheu nous !

Alors qu’il était 14 heures, nous avons convié Alex, Christiane et Léo à nous escorter jusqu’à « La Vallée », dans notre antre morvandiau, pour partager un repas de l’amitié. Nous n’avons pas pu nous en empêcher, vous vous en doutez, braves gens ! De quoi donc ? Nous avons devisé à qui mieux mieux sur le bon vieux temps, évoqué les anciens directeurs, les copains, la Mutuelle à l’époque de Christian et de Léo, puis celle d’Alex et de notre association aujourd’hui. Nous avons beaucoup digressé mais pour la bonne cause. L’ami Léo était quelque peu étonné que nous ne soyons pas plus nombreux pour « accompagner » Christian, l’ancien président de la Mutuelle. Je comprends son « trouble », mais notre association est vieillissante, tout change, tout évolue, même si je suis certain que des copains comme Jean-Claude, Henri ou Dédé, s’ils avaient été en forme, auraient certainement tenu à être présents, c’est une certitude.

Nous avons invoqué l’école d’Alembert, celle de la Belle Époque et celle d’aujourd’hui, notamment les appréhensions, certes relatives, qui sont les nôtres de la voir « s’affranchir » totalement eu égard à ce que nous avons connu et les transmutations de ces dernières années. Nous sommes à l’unisson pour énoncer, tout au moins redouter que, incessamment, notre présence ne soit plus « appropriée », quand l’établissement aura opéré son grand virage à l’horizon 2020. Nous avons devisé de nos rencontres et de… notre traditionnel banquet du Morvan. Rapidement, nous avons « glissé » sur la « question qui fâche », surtout de l’appréhension croissante d’un nombre de plus en plus important de copains quant à son organisation pour 2018… Mais chut, ce n’est pas le jour, par respect pour l’ami Christian, je ne vous en exprimerai pas plus, nous en reparlerons d’ici le mois de juin prochain, je vous le promets !

Le temps passe vite, trop vite, surtout à nos âges, mais nous ne nous sommes pas ennuyés pour autant, alors que nous avons fini de déjeuner quand les aiguilles de la « Comtoise » Amédée Gordini affichaient 18 heures. Léo, qui pensait repartir « tranquillos » après la cérémonie, a pris congé de nous à 18 h 30 pour regagner sa longère bourguignonne de Rebourseaux, à quelque 20 km d’Auxerre, où il réside désormais. C’est au début de l’année qu’ils ont pris la décision irrévocable de se séparer, sans préavis, de leur résidence « versaillaise », une bonne fois pour toutes, les allers-retours incessants n’étant plus « de leur âge », mais ne le répétez pas, je ne voudrais pas qu’il en prenne ombrage !

Avec Alex et Christiane, nous les Auvergnats (pardon, les Bourbonnais), nous sommes « descendus » à la Beurnotte (je ne vous explique pas, vous connaissez tous !) pour leur montrer ma maison nourricière, que je regrette beaucoup tout comme ses propriétaires, mes parents de cœur. La famille David a pris la direction de Lusigny peu après 19 heures, nous laissant seuls, comme des « âmes en peine », à notre triste sort, tels des harengs !

Voilà les amis, une journée très particulière, vous l’aurez compris, puisqu’il s’agissait d’accompagner un copain dans sa dernière « demeure ». L’amitié n’a pas de prix ni de frontière, il doit s’inscrire, se prouver et, surtout, se matérialiser chaque jour, chaque heure, chaque minute, avec un grand A, un A capitale comme nous l’énoncions au bon vieux temps de la typographie et de son code éponyme, elle aussi disparue, après les dinosaures, avec l’avènement de l’informatique.

Ma chère Louisette, à tes belles-filles, tes gendres, tes petites-filles et toute la famille de Christian, avec les copains d’Alembert présents à Saint-Martin, et au nom de l’association des anciens d’Alembert, dont Christian fut le président dans les années soixante-dix, je te souhaite bon courage pour la suite, prend bien soin de toi. Je t’affirme, ici officiellement, que nous ne t’oublierons jamais, tu peux me faire confiance, puisque tu es des nôtres et que nous « t’aimons » comme une sœur d’Alembert.

Amitiés personnelles et alembertines à toi et toute la famille.

Guylem Gohory (au nom des copains et épouses présents à la cérémonie)

(*) Je n’oublie pas que lundi 18 septembre une autre cérémonie funèbre aura lieu. Léo s’interrogeait sur le peu d’Alembertins présents dans le Morvan ! Je crains, hélas, que lundi, dans l’Oise, ils soient encore moins nombreux pour rendre un dernier hommage à notre copain Serge Corson, décédé des suites d’une longue maladie, à l’aube de ses 78 ans.

(*) Je me suis permis de vous proposer un compte rendu abrégé, peu « fouillé », voire quelque peu inconsistant, j’en conviens, sur la journée hommage connexe à notre ami et regretté Christian. Dans quelques jours, voire un peu plus, quand j’aurai un peu de temps, j’essaierai de vous soumettre une nécrologie, plutôt un « vibrant » hommage à la mémoire de Christian. À cet égard, si quelqu’un parmi la fratrie alembertine ambitionne de rédiger un article en l’honneur de Christian, pas de souci, il vous suffit de me l’envoyer pour que je le publie illico sur le site !

CHRISTIAN AUBIER

Christian Aubier, quelques jours
avant son décès, à l’âge de 90 ans

 

Serge Corson nous a quittés

Bonjour,

C’est au petit matin, suite à l’appel de « Léo » Léonetti, corrélatif au décès de l’ami Christian Aubier, que ce dernier m’a fait part d’un autre décès, celui du copain Serge CORSON (promotion 1953-1957, imprimeur, agence de Château-Chinon).

Serge est décédé, selon l’expression consacrée, des suites d’une longue maladie, à l’aube de ses 78 ans, qu’il aurait dû avoir le 20 décembre prochain. Selon les propos de Mme NIESTRATA, sa compagne, que je viens juste d’avoir au téléphone, notre ami a souffert le martyre durant ces derniers mois.

Serge résidait à Chambly, dans l’Oise, auprès de son amie. Ces dernières années, hélas, sa présence à nos grands rendez-vous s’est faite rare, la maladie ayant pris le dessus, elle lui interdisait, hélas, de pouvoir venir à notre rencontre, ce qui nous peinait !

À Mme NIESTRATA, sa compagne, à toute la famille de Serge, au nom de l’association des anciens d’Alembert, je vous renouvelle nos condoléances et vous assure de notre soutien pour « traverser » l’épreuve de la perte d’un être cher, en la personne de Serge, notre frère alembertin.

Confraternellement.

Guylem Gohory (président des anciens d’Alembert)

Serge sera incinéré au crématorium de Méru (Oise)
lundi 18 septembre, à 11 heures

La cérémonie funéraire aura lieu à 15 heures
au cimetière de Chambly (Oise)

En hommage à Serge, j’ai pu retrouver deux photos (hélas de très mauvaise qualité) connexe à la promotion de l’ami Serge, dont de nombreux de copains, encore aujourd’hui, sont adhérents ou non à notre association… 

LE BOIS 53-57 bon LE LIVRE 53-57 bon

 

L’ancien président Christian Aubier nous a quittés

Bonjour,

Je viens d’apprendre, via un appel d’un élu de la région de Lormes, le décès de l’ami Christian Aubier. Christian, qui venait de fêter ses 90 ans, était atteint par une grave maladie depuis deux ans et ce n’était pas facile pour « Louisette », son épouse. Nonobstant, nous avions eu l’honneur et le privilège de l’accueillir en 2016, lors de notre banquet du Morvan, à Gurgy, pour la dernière fois, hélas.

En novembre, ils ont fait étape à Montrodeix — comme ils en avaient pris l’habitude ces trois dernières années — avant de gagner leurs quartiers d’hiver, du côté d’Albi, là où ils avaient décidé de poser leurs valises définitivement. L’état de santé de Christian interdisait, désormais, qu’il résidât dans sa maison campagnarde (isolée) de Vésigneux. J’avais pris soin d’appeler « Louisette » quelques jours avant notre banquet, qui m’avait confirmé que cela devenait de plus en plus problématique…

À titre personnel, j’ai connu Christian, en sa qualité de président de la Mutuelle, à d’Alembert, alors que j’étais tout minot, en troisième année à d’Alembert. Certes, pendant quelques années, je l’avais perdu de vue, comme beaucoup d’autres copains, mais je l’avais « retrouvé » depuis 1994, date depuis laquelle nous ne nous « sommes plus quittés », puisque nous nous rencontrions au moins une fois ou deux par an, voire plus ces dernières années.

Christian était président de la Mutuelle au début des années soixante-dix, la « Belle Époque » ! Sous sa présidence, les jeunes et bels éphèbes Jean-Claude Cormier, Léonard Léonetti et André Moutote étaient trésorier et administrateurs, alors que nos amis décédés, Jacky Léger et Vincent Cassin, étaient secrétaire et secrétaire adjoint, etc. Christian, depuis l’âge de la retraite, était retourné vivre dans sa maison nourricière, celle de ses « parents », qu’il avait superbement restaurée, à Vésigneux, sur la commune de Saint-Martin-du-Puy, dont il fut le premier adjoint, à quelque 8 km de Lormes.

Pour rendre hommage à Christian, je vous joins quelques petits extraits du « Mot du président » (que j’ai tenté de reproduire à l’identique de l’époque) ainsi que l’organigramme de la Mutuelle, via le bulletin de 1973, que j’ai eu l’honneur de composer à la linotype, à d’Alembert, alors que mon professeur de « lino » n’était autre que feu l’ami Jacky Léger. J’ai appelé l’ami Jean-Claude Cormier, avec qui ils avaient d’excellents rapports depuis plus de cinquante ans, qui m’a dit être très affecté par la nouvelle.

Avec Marie-Thé, nous avons pris la décision de faire le déplacement jusqu’à Saint-Martin-du-Puy pour assister aux funérailles. Nous nous devons de rendre un dernier hommage à notre AMI et ancien président d’Alembert, tout en étant aux côtés de « Louisette » et des deux filles de Christian, sans oublier toute la famille.

Ma chère « Louisette » ainsi qu’à tes deux belles-filles, Marie-Thé se joint à moi pour, au nom de toute la fratrie des anciens d’Alembert, te présenter nos sincères condoléances et t’assurer de notre soutien indéfectible pour vous aider à traverser l’épreuve qui vous affecte et qui nous rend malheureux, nous les « ptiots gârs », sa seconde famille.

Amitiés à vous trois et à tous les vôtres.

Guylem Gohory (président des anciens d’Alembert)

La cérémonie religieuse sera célébrée
le SAMEDI 16 SEPTEMBRE
à 10 h 30, en l’église de SAINT-MARTIN-DU-PUY

 

CHRISTIAN-AUBIER

EXTRAITS LE MOT DU PRESIDENT AUBIER-1973

 

BULLETIN 1973 CA ALEMBERT 1973

 

Un dimanche fraternel à Juvisy

Bonjour,

Je vous l’avais laissé entendre, si vous suivez au jour le jour l’actualité alembertine, nous devions nous rendre à Paris et aller à la rencontre de Jean-Claude et Josiane Cormier. C’est ce que nous avons fait dimanche 10 septembre, aux environs de midi, après avoir quitté le cœur historique de Paris (*) et le marché du XVIIIe arrondissement, là où réside ma génitrice…

Quelle alacrité de retrouver Jean-Claude et Josiane chez eux, depuis tout ce temps. Sans fanfaronnade, je peux vous témoigner que le plaisir était partagé, les mots sont bien dérisoires pour exprimer cet indicible bonheur — même éphémère — d’une telle retrouvaille !

Josiane et Jean-Claude avaient insisté, à plusieurs reprises, pour que nous déjeunions, accompagnés du couple Bur, en leur compagnie. Nous avons eu plaisir à partager une excellente paella et de bons produits, dans une ambiance pas vraiment morose. Jean-Claude nous a évoqué le banquet, les copains, la vie de l’association, son avenir, etc. Je peux vous exprimer qu’il est très à l’écoute et qu’il se tient informé de nos « péripéties » alembertines, c’est son ADN depuis plus de cinquante ans.

Notre présence a donné du baume au cœur tant à Jean-Claude qu’à Josiane… Pour preuve, l’ami Jean-Claude a évoqué mezzo voce sa présence et celle de Josiane au banquet de 2018, ce qui serait super, même si nous n’en sommes pas encore là. Nous avons allégué sa venue dans l’Allier, au mois d’octobre, pour une cure spécifique de trois semaines. Il m’a « autorisé » à l’évoquer et me tiendra informé de l’évolution de cette cure bourbonnaise.

Nous sommes restés jusqu’à 18 heures en compagnie de nos deux amis, pour notre plus grande joie. Lors du départ, l’émotion était perceptible, elle se lisait dans leurs yeux quelque peu humides. Je suis assuré que cette visite a fait du « bien » à Jean-Claude, mais parallèlement à Josiane qui, elle aussi, a besoin d’apaisement et d’échanges avec des « connaissances » alembertines, ce qui, hélas, est de plus en plus rare, euphémisme !

Ma chère Josiane, mon ami Jean-Claude, avec Marie-Thé, Chantal et Dominique, nous avons été très honorés d’avoir eu la chance de partager ces quelques heures en votre compagnie et cet instant fraternel tous ensemble. En ce qui nous concerne, avec Marie-Thé, il est d’ores et déjà acquis que nous nous reverrons au mois d’octobre, dans l’Allier. Continuez à prendre soin de vous et à positiver, c’est primordial. Quant à nous, nous pensons bien à vous, vous pouvez savoir compter sur notre disponibilité, notre amitié indéfectible et notre bienveillance de chaque instant.

Amitiés à vous deux.

Guylem Gohory (au nom de Marie-Thé, Chantal et Dominique)

(*) Samedi, nous avions un autre grand rendez-vous que je vous évoquerai ces prochains jours.

JEAN-CLAUDE 1 JEAN-CLAUDE 2