Hommage à notre regretté copain Loulou

Bonjour à toutes et tous,

C’est avec une infinie tristesse que nous avons appris le décès subit de notre copain et ami, ancien d’Alembert, Louis Goumbri, notre cher LOULOU, survenu à Saint-Pourçain (03), sa commune d’adoption.

Né à une époque où les rires et la joie étaient une seconde nature, LOULOU a illuminé nos vies avec sa volubilité, sa personnalité chaleureuse et son esprit vif et un très grand cœur. Hélas, il vient de nous quitter à l’âge de 72 ans, laissant derrière lui un héritage d’amitié et de souvenirs précieux et une famille orpheline d’un mari, d’un père et d’un pépé gâteau aimant.

LOULOU a grandi dans la cité saint-pourcinoise avant d’intégrer l’école d’Alembert en 1966, où durant quatre années il a appris le métier d’imprimeur. Cette profession, il ne l’exercera que très peu de temps avant de revenir vivre à Saint-Pourçain, où il a fondé une belle famille avec Monique, son épouse. C’est à cette époque qu’il a décidé de devenir chauffeur routier à l’international jusqu’à ce que l’âge de la retraite (bien méritée) sonne.

À Saint-Pourçain, LOULOU était – selon l’expression consacrée – connu comme le loup blanc. Inutile de vous dire qu’il laissera une empreinte indélébile au sein de cette cité vigneronne. Qui ne connaissait pas LOULOU et son fidèle compagnon, un Colley à poil long que, parfois, il travestissait d’une écharpe aux couleurs de l’ASM rugby les jours de grand match.

Vous l’aurez compris, notre LOULOU au grand cœur était un véritable supporter de l’ASM rugby. Un authentique aficionado de l’ovalie jaune et bleue, que les « Jaunards » gagnent ou perdent. On t’entendait t’époumoner lors de chaque action pouvant « amener un essai » voire vitupérer sur un essai entaché, selon ton œil aguerri de supporter engagé, d’un en-avant flagrant de l’équipe adverse et non signalé par l’arbitre.

Et que dire de sa famille qu’il chérissait plus que tout. LOULOU était entier, de la trempe de ces hommes modestes et sincères, de la « vieille école » sans connotation péjorative. Tandis que la majorité d’entre nous se font appeler papy, toi tu affectionnais que Lily-Rose et Léandre, tes petits-enfants, t’appellent PÉPÉ, tu en étais fier, comme on te comprend !

LOULOU, tu étais le genre de personne qui illuminait chaque pièce où tu entrais. Tes galéjades, tes anecdotes « croustillantes » et ta capacité à trouver le côté positif de chaque situation nous manquent déjà énormément. Tu avais le don de rendre les moments les plus sombres un peu plus lumineux. Tu étais un rayon de soleil dans nos vies, un rappel constant de la beauté de l’amitié et de la légèreté de l’existence.

Ton empathie et ta générosité de cœur t’ont conduit à devenir une source d’inspiration pour tes amis d’Alembert qui, à chaque rencontre festive, se faisaient un malin plaisir à venir te titiller, dans l’espoir inavoué de t’écouter nous conter tes inénarrables digressions souvent cocasses mais jamais éplorées. C’était ce que nous adorions et ce qui faisait de toi ce truculent personnage incontournable et inimitable.

Mais LOULOU était bien plus qu’un amuseur public, au sens noble du terme, il avait un cœur généreux et une compassion infinie envers les autres. Toujours prêt à tendre une main secourable. Ta gentillesse et ta bienveillance étaient inégalées. Tu étais là pour nous dans les bons comme dans les mauvais moments, apportant du réconfort et de l’espoir à toutes celles et tous ceux qui croisaient ton chemin.

En outre, tu avais une autre corde à ton arc, puisque tu avais un indéniable talent de guérisseur. Ce n’est pas véritablement un secret d’invoquer que tu « charmais le feu », guérissais les zonas… En sus d’être d’un homme au grand cœur tu soignais les petits bobos du quotidien, chapeau l’artiste !

Passionné par la nature, tu affectionnais à te promener au cœur des paysages enchanteurs de Saint-Pourçain, fréquentant assidûment les bords de la Sioule, toujours avec ton Colley à poil long à tes côtés. Tu appréciais la beauté simple de la vie et tu percevais la sérénité dans la contemplation de la nature qui t’entourait. Ta présence apaisante et ton amour pour les choses fondamentales resteront à jamais gravés dans nos mémoires.

Aujourd’hui, nous pleurons ta perte, mais nous célébrons aussi la chance d’avoir partagé une partie de notre voyage avec toi. Que ton esprit farceur continue de briller parmi nous, nous se souvenant de vivre pleinement chaque instant et de répandre le bonheur. Ton héritage de joie et d’amitié continuera de nous inspirer. Tu laisseras un vide immense dans nos vies, mais nous nous souviendrons de toi avec amour et gratitude pour tous les moments partagés.

ADIEU, CHER LOULOU ! Que ton esprit repose en paix et que ta lumière continue de briller dans nos cœurs pour toujours.

Guylem GOHORY 

3 réflexions sur « Hommage à notre regretté copain Loulou »

  1. Nous tenons à remercier Mr Georges Laz pour sa carte de condoléances très réconfortantes, je passe par votre site car je lui avais adressé une carte de remerciements qui m’a été retournée , l’adresse n’était plus d’actualité, j’en suis désolée…
    Merci à vous…
    Bonne continuation à tous,
    Cordialement,
    Monique Goumbri et sa Famille

  2. Chère Monique,

    Il faut que tu saches que nous sommes de tout coeur avec toi, même si je sais que ta peine et celles de tes enfants et petits-enfants est incommensurable…

    Oui, Loulou était une belle personne, avec un grand coeur, nous le savons tous !

    Si tu as besoin de quelque chose tu peux nous en faire part. Nous ne manquerons pas de t’appeler tu peux me faire confiance…

    Bon courage à toi et à toute la petite famille.

    Amitiés sincères.

    Guylem et Marie-Thé Gohory

  3. Un IMMENSE MERCI Guylem Gohory pour cet hommage très émouvant que toutes les personnes présentes ont apprécié…

    Il nous manque énormément, mais il va falloir aller de l’avant sans lui, on se le doit, pour lui…

    L’école d’Alembert avait une grande importance pour lui et les Alembertins, encore plus encore…

    MERCI pour votre venue et votre soutien…

    Monique, Laurent, Audrey,Lily-Rose et Léandre

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