Christian Aubier a rejoint sa dernière « demeure »

Bonjour,

Que d’émotions ce samedi matin, en l’église de Saint-Martin-du-Puy, archi-comble pour l’occasion, pour rendre un dernier hommage et accompagner Christian Aubier jusqu’à sa dernière « demeure » !
La famille alembertine présente

Toute la famille de Christian et de « Louisette » était là, le maire et les élus de la cité, les voisins, les amis ainsi que trois copains de sa seconde famille, celle d’Alembert. Il y avait là Alexandre et Christiane David, Léonard Léonetti et Marie-thé Gohory et votre « serviteur ». Une petite surprise, mais pas tout à fait pour moi, un député « très connu » avait fait le déplacement tout exprès depuis Paris pour honorer de sa présence la mémoire de l’ami Christian, à qui il devait bien ça, eu égard à l’engagement citoyen de Christian et de « Louisette » durant près de trente ans.

Émouvants témoignages

Le grand frisson a parcouru cette église durant plus d’une heure 30 minutes, le temps qu’a duré la cérémonie et pour cause. Le cercueil était recouvert du drapeau tricolore, puis de l’écharpe du premier édile, après qu’il eut terminé son discours hommage envers le premier adjoint de l’époque… En conclusion le maire a su faire un savant « clin d’œil » à un autre Christian, Alembertin lui aussi, l’Opiola (« Piou Piou »), un « ptiot gârs » de mon année, devenu premier adjoint, lui aussi, trente après Christian Aubier, alors que tous les deux étaient de l’Assistance publique, habitaient la même commune et ont fréquenté d’Alembert, section imprimerie, à trente ans d’intervalle.

De désarmants témoignages de la part de ses petites-filles, de ses filles et de certains amis ont émaillé cette solennité poignante. À la fin de la cérémonie, nous avons « accompagné » Christian jusqu’à sa dernière demeure, le cimetière de la commune, où désormais il va reposer en paix dans le caveau familial auprès de sa première épouse, décédée accidentellement en 1975, en pleine force de l’âge.

Le « A la santé du confrère » résonne entre les murs de la salle des fêtes

La famille nous a invités à prendre un verre de l’amitié à la salle des fêtes du village, en trinquant à la mémoire du défunt. À la demande expresse de « Louisette », de ses belles-filles et petites-filles, nous avons entonné un vibrant « A la santé du confrère » que pratiquement tous les participants ont repris en chœur, puisqu’apparemment notre chant « révolutionnaire » n’avait aucun secret pour eux (comme c’est bizarre, vous avez dit bizarre !).

Nous avons beaucoup échangé avec toute la famille et avec « Louisette », très marquée, à tous les niveaux. Les filles de Christian m’ont confié qu’elles suivaient le fil de l’actualité alembertine via le site, de façon très régulière, même sa petite-fille me l’a confirmé, elle qui aimait en conférer avec son papy. J’ai promis à « Louisette » que nous ne la laisserons pas tomber, même si désormais elle va résider à Agen, où elle nous a conviés, avec insistance, à venir la voir ces prochains mois, ce que nous ferons, bien évidemment. J’ai pris les coordonnées des filles afin de pouvoir garder le contact et surtout ne pas rompre le fil que leur père avait participé à tisser.

Retrouvailles alembertines à « La Vallée », cheu nous !

Alors qu’il était 14 heures, nous avons convié Alex, Christiane et Léo à nous escorter jusqu’à « La Vallée », dans notre antre morvandiau, pour partager un repas de l’amitié. Nous n’avons pas pu nous en empêcher, vous vous en doutez, braves gens ! De quoi donc ? Nous avons devisé à qui mieux mieux sur le bon vieux temps, évoqué les anciens directeurs, les copains, la Mutuelle à l’époque de Christian et de Léo, puis celle d’Alex et de notre association aujourd’hui. Nous avons beaucoup digressé mais pour la bonne cause. L’ami Léo était quelque peu étonné que nous ne soyons pas plus nombreux pour « accompagner » Christian, l’ancien président de la Mutuelle. Je comprends son « trouble », mais notre association est vieillissante, tout change, tout évolue, même si je suis certain que des copains comme Jean-Claude, Henri ou Dédé, s’ils avaient été en forme, auraient certainement tenu à être présents, c’est une certitude.

Nous avons invoqué l’école d’Alembert, celle de la Belle Époque et celle d’aujourd’hui, notamment les appréhensions, certes relatives, qui sont les nôtres de la voir « s’affranchir » totalement eu égard à ce que nous avons connu et les transmutations de ces dernières années. Nous sommes à l’unisson pour énoncer, tout au moins redouter que, incessamment, notre présence ne soit plus « appropriée », quand l’établissement aura opéré son grand virage à l’horizon 2020. Nous avons devisé de nos rencontres et de… notre traditionnel banquet du Morvan. Rapidement, nous avons « glissé » sur la « question qui fâche », surtout de l’appréhension croissante d’un nombre de plus en plus important de copains quant à son organisation pour 2018… Mais chut, ce n’est pas le jour, par respect pour l’ami Christian, je ne vous en exprimerai pas plus, nous en reparlerons d’ici le mois de juin prochain, je vous le promets !

Le temps passe vite, trop vite, surtout à nos âges, mais nous ne nous sommes pas ennuyés pour autant, alors que nous avons fini de déjeuner quand les aiguilles de la « Comtoise » Amédée Gordini affichaient 18 heures. Léo, qui pensait repartir « tranquillos » après la cérémonie, a pris congé de nous à 18 h 30 pour regagner sa longère bourguignonne de Rebourseaux, à quelque 20 km d’Auxerre, où il réside désormais. C’est au début de l’année qu’ils ont pris la décision irrévocable de se séparer, sans préavis, de leur résidence « versaillaise », une bonne fois pour toutes, les allers-retours incessants n’étant plus « de leur âge », mais ne le répétez pas, je ne voudrais pas qu’il en prenne ombrage !

Avec Alex et Christiane, nous les Auvergnats (pardon, les Bourbonnais), nous sommes « descendus » à la Beurnotte (je ne vous explique pas, vous connaissez tous !) pour leur montrer ma maison nourricière, que je regrette beaucoup tout comme ses propriétaires, mes parents de cœur. La famille David a pris la direction de Lusigny peu après 19 heures, nous laissant seuls, comme des « âmes en peine », à notre triste sort, tels des harengs !

Voilà les amis, une journée très particulière, vous l’aurez compris, puisqu’il s’agissait d’accompagner un copain dans sa dernière « demeure ». L’amitié n’a pas de prix ni de frontière, il doit s’inscrire, se prouver et, surtout, se matérialiser chaque jour, chaque heure, chaque minute, avec un grand A, un A capitale comme nous l’énoncions au bon vieux temps de la typographie et de son code éponyme, elle aussi disparue, après les dinosaures, avec l’avènement de l’informatique.

Ma chère Louisette, à tes belles-filles, tes gendres, tes petites-filles et toute la famille de Christian, avec les copains d’Alembert présents à Saint-Martin, et au nom de l’association des anciens d’Alembert, dont Christian fut le président dans les années soixante-dix, je te souhaite bon courage pour la suite, prend bien soin de toi. Je t’affirme, ici officiellement, que nous ne t’oublierons jamais, tu peux me faire confiance, puisque tu es des nôtres et que nous « t’aimons » comme une sœur d’Alembert.

Amitiés personnelles et alembertines à toi et toute la famille.

Guylem Gohory (au nom des copains et épouses présents à la cérémonie)

(*) Je n’oublie pas que lundi 18 septembre une autre cérémonie funèbre aura lieu. Léo s’interrogeait sur le peu d’Alembertins présents dans le Morvan ! Je crains, hélas, que lundi, dans l’Oise, ils soient encore moins nombreux pour rendre un dernier hommage à notre copain Serge Corson, décédé des suites d’une longue maladie, à l’aube de ses 78 ans.

(*) Je me suis permis de vous proposer un compte rendu abrégé, peu « fouillé », voire quelque peu inconsistant, j’en conviens, sur la journée hommage connexe à notre ami et regretté Christian. Dans quelques jours, voire un peu plus, quand j’aurai un peu de temps, j’essaierai de vous soumettre une nécrologie, plutôt un « vibrant » hommage à la mémoire de Christian. À cet égard, si quelqu’un parmi la fratrie alembertine ambitionne de rédiger un article en l’honneur de Christian, pas de souci, il vous suffit de me l’envoyer pour que je le publie illico sur le site !

CHRISTIAN AUBIER

Christian Aubier, quelques jours
avant son décès, à l’âge de 90 ans

 

Une réflexion sur « Christian Aubier a rejoint sa dernière « demeure » »

  1. Mon Cher Président,

    Très attristé par le décès de notre ancien président Christian Aubier que j’ai bien connu lors de sa présidence dans les années 1970 à 1974.

    Succédant à notre défunt Président GILLEN, ce dernier a assurer avec panache la relève, chose pas facile à l’époque vu la notoriété des anciens de l’époque PERNIN, BAUMANN et j’en passe…

    Moi très jeune à l’époque (24 ans et adhèrent depuis quatre ans à l’Association) nous n’avions pas souvent droit à la parole, mais avec mon ami Jean-Claude CORMIER on prenait cela à la légère.

    L’arrivée de Christian a changé radicalement les choses et nous avons réellement trouvé notre place au sein de l’Association et si les copains comme Jean-Claude, Léo et d’autres se sont énormément investis à l’époque au Conseil d’Administration c’était beaucoup pour lui.

    Lors de mon entrée comme Prof à l’école en 1974 il m’avait félicité en me prodiguant tous ses encouragements pour la suite.

    Je regrette de n’avoir pu assister à ses obsèques, le trajet aller-retour dans la journée était trop contraignant pour mon état de santé (je parle de mon dos), mais j’ai beaucoup pensé à lui.

    A Louisette, Noëlle se joint à moi pour te présenter toutes nos sincères condoléances et te souhaitons beaucoup de courage.

    Famille GERMAIN

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